Le Chorégraphe / Auteur

photo-vlc2014-11-29-15h30m30s341Sa motivation dans l’art !

Considérant la société humaine comme étant un navire commun et en constante maintenance, Ibrahima KONE se reconnaît d’abord comme un citoyen pour qui la danse est l’outil de travail par lequel il apporte sa participation à cette maintenance, cette construction sociale collective.

L’auteur/chorégraphe/autodidacte. Il considère la danse comme une matière brute et indépendante, qui ne doit souffrir d’aucune restriction dogmatique ou doctrinale extérieur. Jaloux de sa liberté de se mouvoir lors de ses créations, il décide de pratiquer « la danse » et non « une danse« , tout en privilégiant la transversalité des formes artistiques. Ne cochant de ce fait aucune case administrative, l’artiste trouve sa fierté dans les nombreuses exclusions que cela lui suscite et bien qu’il en souffre.


 

  PROCÈS DE LA DANSE – Création 2017

Se sentant berné par la danse après 23 ans de collaborations, le chorégraphe porte plainte contre cette dernière pour violation de domicile, enlèvement, séquestration et mensonges aggravés. Au tribunal, par le mot il témoignera et, par le mouvement, ses pièces à conviction.

 Ce sont 45 minutes de déposition où parole, danse, comédie et musique corporelle se joignent aux émotions pour raconter des faits réels. L’artiste met en questionne sa propre éducation, fortement façonnée par la Danse. Il met en scène son parcours en interrogeant aussi la relation Enfant/Parent/Danse et les inégalités sociales. 

Pracès-de-la-Danse-Ibrahima-KONE

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  BALANCE (ou le tourment de l’Etranger) – Création 2013

Comment clamer aux siens son loyalisme culturel quand on a choisi de résider ailleurs au contact d’autres cultures, conserver son humanisme dans un monde où loups et agneaux doivent cohabiter. A travers cette œuvre chorégraphique Ibrahima KONE évoque la question identitaire de l’Étranger dans la société contemporaine. Ce Français d’origine ivoirienne porte en laboratoire sa bi-culturalité Africano-Européenne et ses échanges quotidiens avec les autres, afin d’un diagnostique libre de toute influence.

 » Balance », un immigrant à la fois Américain, Asiatique et Africain s’envole de quelque part pour un ailleurs meilleur. De la naïveté à la tourmente la nouvelle situation de l’étranger lui inspirera très vite des ruses qu’il épuisera avant de tourner son questionnement vers un passé plutôt nostalgique : faut-il continuer de squatter ou retourner au bercail quand on sait que le bercail légitime, c’est bien le ventre de maman ? Du moins, où trouve-t-on ceux qui ne sont pas étrangers ?

Article de :

 

Décalé Koné

 

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PROCHAIN ARRÊT « Voie A » -. Création 2014

« Prochain arrêt » est un concept chorégraphique ambulant destinée à investir les espaces publiques ou privés en impliquant des jeunes, des adultes, des danseurs, des non danseurs, des artistes amateurs et professionnels, des passants, des habitants. C’est le lieu où l’on s’autorise à penser différemment tout en faisant ensemble, et à faire différemment en pensant pareillement. On y déconstruit pour reconstruire, ou inversement.

On parle souvent de la danse en se focalisant sur l’aspect type, style ou encore technique. Le chorégraphe Ibrahima KONE préfère n’y voire que des mouvements du corps, propres à chacun, un élan qu’il compare d’ailleurs à un voyage à destinations multiples. Pour lui la danse doit être libre et donc accessible à tous, que l’on en soit formé ou pas … Sinon ;

  • Quelle différence entre « danser » et « bouger » ? Si pas de réponse concrète, alors nul ne doit être EXCLU de la danse, même pas sous les PRETEXTES LEGITIMATEURS de : « n’a pas été retenu », « n’a pas le niveau », « n’est pas de la bonne origine », « n’a pas la bonne couleur de peau, religieuse » etc.

« Prochain arrêt » veut restituer aux gens leurs libertés du mouvement. C’est un véritable couteau destiné à découper la danse, la décloisonner et à la déprofessionnaliser pour qu’elle soit d’abord un levier d’INCLUSION où le jugement devient le ridicule. Ce concept se veut un outils de création de liens sociaux, en milieux de vie communs, où l’on danse pour être et non paraître.

Imaginons ensemble donc la vie en heure de grande affluence à l’intérieur d’une gare ferroviaire et retranscrivons-la corporellement.

 

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MIGRATIONS – Création 2014

Ibrahima KONE co-initie ce projet  avec le vidéaste Fabien LEBLANC.

« Ce projet, parole dansée est une série de 5 vidéos (pour le 1er volet) décrivant des moments de migration tels que le départ, le voyage, l’arrivée, l’effondrement du « rêve » et « rétention-répétition ». Initiée par Fabien Alberto-Leblanc et chorégraphiée par Ibrahima Koné, la série connaitra un second volet qui se déroulera à Ceuta (Espagne), à Lampedusa (Italie) et à Sangatte (France). »  –  Fabien LEBLANC

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Il est complètement décalé

photo-vlc2014-11-29-15h37m30s134Inutile de demander à Ibrahima KONE, d’où il puise ses inspirations. Il vous dira comme d’habitude, que « la meilleur école de la connaissance se fréquente au quotidien. En d’autres termes ; « la création chorégraphique est un outil servant à matérialiser une expérience, un vécu, une idée.

Il met en scène son corps son âme et son esprit pour raconter le passé, le présent, le réel et l’irrationnel, la force de la pensée, et de la variété expérimentale pour emmètre ses propres idées. Pour lui, « tout enseignement d’où qu’il provienne est une source réflexion ».

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                                                      DIALOGUE DANSE

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