Parcours et expérience – Ibrahima KONE

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Ibrahima KONE

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Éducateur artistique/ Professeur de danse/Chorégraphe/Metteur en scène

 

Ma démarche pédagogique

En 2016 mes expériences d’enseignement et de transmission des privilèges de la danse totalisent 22 années de constances, dont 6 en Afrique, et 16 en France et d’autres pays d’Europe. Une grande partie de ce partage s’est consacré à l’accompagnement des personnes vers d’avantage d’autonomie et de responsabilité, et ce, en direction de publics diverses.

Mon travail s’intéresse constamment à la mise en lien entre le corps et l’esprit, la relation entre ce même corps et son espace ou avec un autre corps particulier. Il s’intéresse également au travail sur les différentes possibilités d’expression de la personne par le biais du mouvement, au processus de l’imagination et de la mise en scène du corps dans son espace physique et mental.


L’artiste Ibrahima KONE débute tôt !

 

Photo 1997 – concours de Rock N’Roll

Depuis ses pimg015lus jeunes âges Ibrahima KONE s’est non seulement lancé dans la pratique de la danse mais aussi danse des recherches liées à l’enseignement de celle-ci. Pendant plusieurs années il y multiplie ses expériences.

Photo 1988 – Concours de danse national

img016Bien que spécialisé aux danses africaines, il enseigne le Rock’n’roll en 1994 avant de remporter des toffees dans cette danse. En 1988 il présente son premier ballet à « Variétoscope », une compétition nationale de danses organisée par la Radio Télévision Ivoirienne, avant de multiplier ses rencontres avec d’autres danses et danseurs.

 

Photo 1998 – Concours de Rock N’roll

img013a danse va au-delà de la simple transcription de mouvements uniquement destinés à la présenter du « beau » ou de la seule l’ambition de charmer les esprits. Le fait d’exécuter des gestes inscrits dans un cadre réglementés, exigeant des conduites prédéfinies en étouffant l’imagination, suscite des critiques chez l’artiste. Il s’agit pour lui d’exprimer du soi-même », ou d’extérioriser une émotion sachant que celle-ci dernière ne peut être propre à chacun. La danse incarne donc un langage, une symbolique, et expose au risque de l’incompréhension, ce qui est vivant à l’intérieur du danseur.

 


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– Questionnement du danseur

 

– Y aurait-il une définition type du « Bon Danseur » ?
Si danser revient à communiquer des émottions, alors, le « Bon Danseur » n’est autre que celui dont les mouvements correspondent le mieux aux intentions.

 

  – Doit-on aimer la danse ?

Si l’on ne peut vivre en société sans communiquer, alors, danser ne doit pas n’être qu’un désir mais surtout un devoir. Le danseur, le chanteur et le journaliste sont identiques dans leurs rôles de communicants : le chanteur use de son micro pour raconter, le journaliste, de son journal pour informer, le danseur, de son corps pour s’exprimer.

 

Si la danse et le corps sont les outils de prédilection du chorégraphe, la comédie et le mime ont une place primordiale dans son approche du mouvement dansé.

Ibrahima voit la danse comme un dispositif de développement social. Avant de se définir comme un artiste il se présente d’abord comme un acteur de la société, faisant de la danse son outil de travail. Il ne trouverait de sens à ses actions artistiques, que dans l’intérêt que celles-ci apporteraient au commun. La comédie et le mime, tout comme la danse, sont des formes artistiques universelle. C’est entre autres pourquoi l’artiste souhaite de concilier les trois axes à ses travaux, aussi bien en terme de la chorégraphie que celui de la pédagogiques.

 

Il note que, du vocabulaire et la gestuelle libérée des danses africaines traditionnelles, naissent d’une part la conservation et la transmission du patrimoine ancestral et d’autre part, elles offrent des outils nécessaires pour accéder à la création contemporaine.

Bien que formé aux danses africaines et au Rock N’roll, il se veut « décalé » de la catégorisation, en restant ouvert aux autres danses. Il privilégie de surcroit la rencontre entre la danse et les formes artistiques dans l’abordage de ses chorégraphies. Il souhaite ainsi mettre à profit ses 19 ans de recherches et pratiques artistiques : danses, comédies, modes etc., pour une expression corporelle plutôt libre .

Convaincu de cette vision favorable à la transversalité des danses et des genres artistiques, il souhaite développer son propre style de danse : la « COMÉDIE DANSE », particularisé par la liberté dans le mouvement.