Ibrahima KONE

 

– Animateur socio-éducatif et socioculturel 

– Concepteur/développeur de projets

Décalé KonéDécalé KonéIbrahima KONE, l’artiste autodidacte et polyvalent tiens à son actif plus de 20 ans d’expériences dans l’accompagnement à la personnes par les arts, en faisant de « La Danse » son outil de travail privilégié. Les ateliers qu’il anime dans le cadre des projets qu’il conçoit, encouragent la transversalité et la liberté de l’expression dans le langage artistique qu’il prône. C’est dans cette énergie qu’il continue de développer contre vents et marées ses compétences, elles-mêmes fondées sur ses nombreuses années d’expériences en la matière.

Ibrahima KONE est référent du dispositif de labellisation citoyenne attesté par la fondation du « Camp des milles », dans le cadre de la Chaire UNESCO, « Éducation citoyenne, sciences de l’Homme et convergences des mémoires ». – Aix-Les-Milles (France) 2023.

 

L’animateur socio-éducatif et socioculturel  d’Ibrahima KONE une vocation

Les activités d’accompagnement à vocations socio-éducatifs et socioculturels que je propose visent en priorité le développements personnels. Ils sont donc pensés de manières à s’adapter aux publics, contextes et attentes et c’est pourquoi je tache d’ajuster mes approches pédagogiques selon les publics; enfant, adolescent, adulte, professionnel ou amateur. Au-delà la pratique simplement artistique ou même de l’activité professionnelle il s’agit pour moi de jouer ma part dans la construction sociale collective.

Forts de ma double culturalité africaine et européennes et en tant que citoyen, mes valeurs m’imposent d’apporter ma contribution à la vie de notre société. C’est donc par vocation que, depuis 20216, je conçois, mets en place et développe des ateliers d’accompagnement aux personnes, pour l’auto re/construction via les arts et tout en les encourageant à être auteurs/acteur de leurs êtres et de leurs vies.

Pédagogiquement, je privilégie la liberté d’expression au corps qui veut danser, d’abord pour s’épanouir. Afin donc d’éviter le formatage des personnes en leur proposant des images pré faites, je les invite à explorer leurs fonds intérieurs et à prioriser leurs propres énergies et savoir-faire. En somme, à travers mes activités, et à l’aide de la « Danse », je tente  de restituer aux personnes leur liberté d’être, de mouvements tant intellectuels que physiques, pour qu’elles acceptent de danser sans se contraindre.

Illustrations vidéo – Plus jeunes

 

Illustrations vidéo – Adultes en difficulté

Illustration – Personnes en situation de handicap.

Danse à 80 ans, cécité visuelle et maladie de parkinson

 


 

EN PDF – QUELQUES ATTESTATION – QUALITES DE TRAVAIL

EN PDF – QUELQUES ARCHIVES D’EXPERIENCES – IBRAHIMA kONE


 

Un chorégraphe décalé malgré toutDécalé Koné

Dans cette création, il incarne à la fois le Cowboy et l’amérindien.

« Je réfute catégoriquement la conformité inutile, le mimétisme artistique aveugle. Je ne comprends pas le sens de l’idolâtrie dans les arts, j’aime les autres artistes, mais de loin je me préfère. »

« Afin de protéger mon identité artistique et contre toute velléité de confiscation de mon intelligence, je décide unilatéralement de décloisonner mes énergies artistiques lorsque je dois élaborer des créations chorégraphiques, qui alors courent le risque ne ressembler à aucune catégorie académique. A cet effet je décide de profiter de toutes les potentialités de mouvements de mon pour dire, raconter. Je n’hésite donc pas à franchir les codes imposés et c’est pourquoi j’associe souvent différentes formes d’expressions dans mes créations ; corporelles, verbales, théâtrales, mimes etc. J’y rapproche expressément l’utile et le futile, pour inviter mes spectateur à oser penser, bien que je reste persuadé que dans le fonctionnement de notre système sociétal actuel ; quand on pense, on dérange. Pour moi, être un artiste, c’est aussi, exister et assumer cette existence. »

 

Ma conception de l’enseignement ou l’apprentissage de « La Danse » !

« Enseigner, c’est donner à l’autre, mais aussi recevoir de lui. Si danser c’est aussi bouger, alors celui qui sait bouger, sait déjà danser, par sa façon. Alors, en enseignant la danse, l’on ne fait que proposer à l’autre, sa propre façon de bouger. ».

Dans la danse ou tout simplement l’expression par le corps, je privilégie la liberté du mouvement, considérant que les personnes sont différentes les unes des autres, par le moral, le mental, l’énergie, le physique, le tempérament etc. C’est entre autres pourquoi je m’assure d’abord d’encourager l’apprenant à exploiter dorénavant ses propres capacités. J’observe attentivement ces atouts individuels et ou collectifs afin de proposer des voies de progressions, aidant ainsi le corps à bouger sans se contraindre. J’accompagne l’apprenant dans la prise en main de son propre mouvement et ce, pour une meilleure connaissance de lui-même, une meilleur maitrise de ses propres mouvements, davantage d’autonomie et c’est aussi une façon pour davantage responsabiliser la personne …

J’enseigne des danses traditionnelles africaines en France depuis 2000. J’ai aussi animé des stages ou ateliers de danses dans d’autres pays d’Europe comme l’Allemagne, la Hollande et la Belgique.

C’est depuis 2004 que, suite à une inspection pédagogique de le Direction Régionale des Affaires Culturelles en P.A.C.A. que j’ai reçu ma première Attestation de Compétences Professionnelles « A.C.P.», me reconnaissance l’aptitude et qui m’a permis pendant plusieurs années d’animer des ateliers d’accompagnements éducatifs et artistiques dans différents établissements des 1er et 2nd degré.  Juste quelques années plus tard, de 2007 à 2014, j’intervenais en tant que Formateur au « Programme régional de Formation des formateurs.Certification régionale ».

Entre 2013 et 2015 le chorégraphe et pédagogue autodidacte que je suis, a aidé et suivi à Marseille des étudiants (Aix-en-Provence) en préparations de leurs mémoires sur des danses traditionnelles Africaines.

Au risque de me répéter, je présente la danse comme un outil de re/construction de la personne par elle-même, et un levier de partage de valeurs humaines, traditionnelles et culturelles. C’est dans cette conception qu’e je suis intervenu de 2000 à 2005 à travers des stages de danses traditionnelles africaines en représentant la Côte d’Ivoire à « l’université d’été de danses et de musiques africaines » à Plouha (Côte d’Armor en France).

J’ai animé en 2002 des stages de danses traditionnelles africaines suivis de conférence-débats dans plusieurs villes françaises : (Marseille, Toulouse, Castre, Auterive …) sur le thème « La véritable place des danses traditionnelles au sein des population africaines ».

Depuis 2013 plusieurs structures administratives et associatives différentes, notamment scolaires, médicosociales, pénitentiaires etc. m’ont exprimé leurs satisfactions à travers des attestation. Ceci se fut suite à des projet que j’ai conçu et mis en place avec aussi des animations d’ateliers de danses et expression corporelle pour l’insertion par les arts.

 


 

Ibrahima répète : compétences plutôt que diplômes !

 

Décalé Koné

Avant l’artiste, je me reconnais d’abord comme un citoyen qui apporte sa contribution à la construction collective, avec la danse comme outil de travail. A cette fin, l‘obtention d’un quelconque diplôme ne me semblait guère indispensable. En revanche, depuis la fin de mes études scolaires, en classe de terminale, je n’ai jamais arrêté ma course à la recherche de connaissances. En définitive, pour contribuer à la construction de notre société collective j’estime avoir besoin de connaissances, que je peux partager, et non de diplômes, qui ne restent que mienne.

 

Finalement :

 

– Je ne suis même pas titulaire d’un B.A.C., que l’on obtient en CLASSE (entre quatre murs), mais je suis riche de connaissances et d’expériences, que j’ai acquises à l’ECOLE de (chaque jours).

Estimant que j’avais terminé mes études, en classe de terminale car je savais  déjà parler, écrire, lire et conter dans des langues autre que ma langue maternelle, je me suis arraché de la classe pour partir à l’école, à la recherche de connaissances et de compétences. Je cherchais alors à me forger entre autres dans : La prise d’initiatives, l’esprit d’équipe, le leadership, l’adaptabilité, la gestion du stress, la motivation, l’ouverture d’esprit, enfin, des compétences non-techniques, ou (soft skills) afin d’éviter le (hard skill) imposé. Par ailleurs, désolé, je ne maitrise pas la langue des français et je n’aspire à aucun effort en ce sens. 

–  Sur le marché du travail, sollicitant les sciences sociales notamment, j’estime que je peux partager des compétences et non des diplômes. Là je réponds avec fierté et espoir que ; je n’ai pas de diplôme, je n’ai que des compétences, elles-mêmes acquises et développées par mes expériences.

– Souvent, l’absence de diplôme m’exclut systématiquement et légalement du système du travail. J’en comprends que pour la construction de notre société le diplôme prime sur la compétence.

 

– Je me questionne alors :

– Est-ce le diplôme qui doit justifier de la compétence ou est-ce la compétence qui doit justifier du diplôme ?

– Le diplôme ne devient-il pas un outil d’exclusion systématique érigé contre les autodidactes, possiblement expérimentés ? 

– Devrait-on privilégier les diplômées, les compétentes, ou plutôt devrions-nous mériter pour nos preuves ?

 


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Savoir plus en cliquant sur :

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                   Le Chorégraphe                                   l’Enseignant              Décalé Koné            Photo2014-12-04-14h20m13s209-248x300


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Contre l’élitisme excluant

Il souhaite proposer son travail, non pas en citant des noms de personnes « élites » avec qui il a travaillé ou s’est former, mais plutôt, à travers des peuvent montrant la qualité de son travail. Il veut soutenir ainsi l’égalité « vraie » des chances.

 

En termes de qualités pédagogiques : « La danse, un outil d’épanouissement et d’intégration »

– En 2016, via la danse, il accompagne « Collette », une femme aveugle de 80 ans, désireuse de retrouver la joie de vivre, cette personne ayant connu une jeunesse difficile. Au bout 12 séances de 30 minutes chacune, Collette exprime de manière autonome tout son plaisir d’être, à travers une chorégraphie proprement structurée, de 4 minutes.

– En 2016 il accompagne dans un cadre d’amélioration de l’autonomie, un groupe de composé d’autistes, de malades mentaux et de handicapés moteurs résidents à la « Maison de vie l’Astrée » à Marseille. Résultats ; les participants produisent en 12 séances de 2h chacune, une chorégraphie de 10 minutes sous l’étonnement et la satisfaction des responsables et encadreurs.

–  En 2015 Dans un cadre d’éducation artistique et culturelle en direction des élèves du Collège/Lycée Tour Sainte, il anime des ateliers de danses. Résultats ; les élèves ont fait montre de talents de : danseurs, conférenciers, costumiers, gaffeurs, sous la satisfaction des parents et responsable d’école.

– En juin 2013, Il anime des Ateliers de danses en et d’expressions à l’Etablissement Pénitentiaire pour Mineurs de Marseille, intégrant les détenus, les encadreurs et les surveillants. Résultats ; il y bénéficie des attestations de références de la Directrice et du Proviseur de l’établissement, respectivement représentants des Ministère français de la Justice et de l’éducation nationale.

– Autodidacte, Ibrahima KONE enseigne la danse depuis août 1994. Il est actuellement professeur de danses titulaire d’une Attestation de Compétences Professionnelles de la DRAC PACA pour l’enseignement de la danse dans les établissements des 1er et 2nd degrés. Il est également, formateur de formateur au « Programme régional de formation des formateurs en danses d’ici et d’ailleurs » – Conseil Régional PACA.